Deux Lignes Parallèles
Ils se convainquent profondément,
Que la passion explosée brusquement,
Leur fait se rencontrer,
Mais la vie variante est plus belle .
—« Un Coup de Foudre »
Cet hiver-là est si froid,
Le ciel est gris,
On ne voit pas de soleil.
Marchant dans la rue, avec le violon,
Je pleure sans aucune raison.
Tout ne va pas bien,
Je suis dans la galère,
Pas de travail, la musique,
Il paraît qu’on n’a pas besoin d’elle.
Pendant cette période,
J’ai l’humeur baladeuse.
De temps en temps,
Je joue du violon dans un parc,
« do-re-mi-fa-so-la-si »
Les notes et le chagrin vont crescendo,
Je me perds dans cette pièce.
Le violon, mon seul ami, mon vrai mentor,
Qui ne me quitte jamais.
Un autre jour,
Dans ce parc,
J’ai rencontré la fille,
Qui je cherchais depuis longtemps.
Tous les éléments sont mobiles,
On ne peut pas tout prévoir,
La vie est comme un Cheval de Troie.
A cause de la pluie,
On a perdu le contact encore une fois.
Donc,
J’ai escagassé chez moi,
Et zappé toute la nuit,
Ennuyeusement.
Le lendemain,
Au levé du Soleil,
J’ai repris le violon,
« do-re-mi-fa-so-la-si »
Les notes s’envolaient,
Comme les papillons blancs,
Et puis restaient dans l’air,
Comme un remue-méninges.
Ces jours,
Où elle n’était pas auprès de moi,
J’étais dans un autre pays,
Que lui tellement ressemble,
J’attends…
A ce moment-là,
Un tremblement de terre,
A fait tomber le mur.
A travers la ruine,
On s’est revus.
C’était bien elle.
Je l’ai retrouvé enfin.
En fait,
Elle habite juste à côdé de moi,
La vie est comme un drame.
La vie est plein de hasards,
Même deux lignes parallèles,
Se croiseront un jour,
J’en suis sûr.